The exhibition features three models of houses inspired by the Italian countryside that present an exces of texture. These textures are very defined but not really determined. They describe precise exchanges between the architecture and its environment; precise and free, not alienating. These textures tell something about comfort, about the freedom we have to live in this place, to find ourselves here.
In exhibition Frontière Fantasma
Cantieri Culturali alla Zisa, Palermo
Curated by David Sanson
The exhibition features three models of houses inspired by the Italian countryside that present an exces of texture. These textures are very defined but not really determined. They describe precise exchanges between the architecture and its environment; precise and free, not alienating. These textures tell something about comfort, about the freedom we have to live in this place, to find ourselves here.
In exhibition Frontière Fantasma
Cantieri Culturali alla Zisa, Palermo
Curated by David Sanson
Nous sommes au moment où la sphère domestique s'étouffe dans la crise du logement, où la sphère publique s'essouffle face aux étendues prodigieuses du domaine métropolitain, où plus que jamais, l'idée de vivre ensemble apparaît comme structurelle, plausible, peut-être désirable. Entre le privé et le public, la définition et la construction de l'espace du commun, un espace intermédiaire, hybride qui mélange à la fois dans ses configurations et dans ses processus de production le privé et le public, l'habitat et le travail, l'individu et le collectif constitue une formidable occasion de vivre ensemble, mais aussi un filtre entre l'individu et la métropole. Une manière de participer ou de se retirer.
Il y a dans cette alternative, dans cet espace de détente entre la métropole et l'individu, une idée qui rassemble certainement une jeune génération d'architectes. Une génération qui s'est formée après que les grands récits sur la métropole, sur les mégalopoles, sur la ville globale, aient été écrits, et qui en tire un rapport moins fasciné, plus libre avec la métropole. Des architectes moins portés à la célébrer, à la radicaliser qu'à penser sa substance jusque dans le micro détail, son opérationnalité, à faire advenir la métropole en haute définition.
C’est le sens de l’excès de texture des dessins qui recouvrent partiellement les trois maquettes présentées dans l’exposition. Ces textures sont très définies mais pas vraiment déterminées. Elles décrivent des échanges très précis entre l’architecture et son environnement ; des échanges très précis mais libres, non aliénants. Ces textures parlent de confort, de la liberté qu‘on a d’habiter à cet endroit, de s’y trouver.